Partager :

Devenir expert en huile d’olive pour honorer ses origines - un reportage de Radio-Canada

Publication de Meeker Guerrier le 3 janvier 2018
Source : Radio-Canada

Meeker Guerrier poursuit sa série de portraits de Montréalais. Aujourd'hui, c'est Michel Favuzzi, président et fondateur de l'entreprise Favuzzi, et expert en huile d'olive, qui a attiré son attention. Après avoir découvert que sa famille avait toujours cultivé l'olive, il a décidé d'importer des produits fins italiens au Québec au début des années 2000.

Les racines de l’olivier 

Michel Favuzzi est né au Québec, loin des oliviers. Son père, mécanicien, est arrivé à Montréal en provenance d’Italie, à 20 ans. La famille de ce dernier a toujours baigné dans l’huile d’olive. Mais pour se fondre dans le moule du Québec, Michel Favuzzi ne met pas de l’avant ses origines italiennes lors de ses jeunes années. 

« J’ai été très loin de ces origines jusqu’à l’âge de 9 ans », raconte-t-il. Puis, lors de son premier voyage dans la « botte », il découvre avec son père, lors d'une balade en moto, les terres familiales de culture de l’olive. 

Quelques années plus tard, en 2000, il commence à importer, par palettes, des bouteilles d’huile qu'il sélectionne soigneusement et qu’il se fait livrer à Laval. Il accumule alors la marchandise dans sa chambre, chez ses parents, et parfait sa connaissance de l’olive. « J’ai commencé à importer [l'huile d'olive] à l’université. Je vendais ça comme des tablettes de chocolat à mes professeurs. » 

Il a vécu cette passion au grand désarroi de sa mère, qui ne croyait pas vraiment à son entreprise.

Une affaire de famille

La mère de Michel Favuzzi peut désormais être rassurée : la petite entreprise compte actuellement 25 employés. Son fondateur n’importe plus seulement de l’huile d’olive, mais aussi des produits fins italiens, qu'il distribue dans 1000 points de vente au Québec. 

Son père s'est joint à lui après avoir pris sa retraite de mécanicien. « D’habitude, c’est le père qui lance l’entreprise. Ici, c’est le fils », raconte Michel Favuzzi. Il dit sélectionner des produits « qui transmettent les valeurs familiales » et qui sont fabriqués de manière artisanale.

Pour écouter le reportage, cliquez-ici.